Le choix d’orientation en terminale est un des moments des plus angoissant, notamment avec la nouvelle plateforme Parcoursup, pour les futurs bacheliers. C’est une des premières grandes décisions que votre enfant doit prendre et qui va « influencer » sa vie. La voie choisie doit être mûrement réfléchie, mais pas de panique l’erreur est admise et les reconversions professionnelles sont nombreuses. Plus de la moitié des étudiants se réorientent au cours de leurs études, et 60% des salariés ont connus ou vont connaitre un changement d’orientation professionnelle, sans que cela leurs portent préjudices.

 

Une fois se rapide constat posé, revenons à cette grande question, que faire après le bac ?

 

Je répondrai simplement ce que votre enfant veut et peut faire, tout en prenant en compte qu’une sélection est faite dans toutes les choix du supérieur (universités comprises), et cela quoi qu’en disent certains. De façon très stéréotypé, vouloir entamer une classe préparatoire en mathématique quand on est issu d’un bac littéraire est illusoire ; être issu d’un bac pro et vouloir intégrer la faculté est aussi illusoire (même si cela est possible), de la même manière si les notes ont été moyenne tout le long de l’année, tenter d’intégrer une grande école est vain. Le futur étudiant doit être conscient de ses qualités et défauts, ainsi qu’une vague idée de ce qu’il aimerait faire. Il n’est pas nécessaire d’avoir une idée de métier précis (le marché de l’emploi est en constante mutation), mais plutôt connaitre les éléments que nous voudrions retrouver dans notre future vie professionnelle. Dans cette recherche, le rôle des proches, familles, amis, parents… est prépondérant, Discuter avec votre enfant, communiquer en l’écoutant un maximum, tout en lui apportant un appui bienveillant sont à mon sens les clés d’une bonne orientation. Quelques parents pensent savoir bien mieux que leur enfant quelle orientation leur convient le mieux. Je suis plutôt d’avis de laisser toujours le lycéen prendre ses décisions, puis de discuter avec lui, en comparant chaque formation. Je ne suis pas partisan de faire une formation en fonction des débouchées, mais cet aspect ne doit pas être à négliger. Outre les conseillers d’orientations (qui à mon sens ne sont pas toujours des plus pertinents), plusieurs organismes de formation sont facilement accessibles et vous permettant de disposer de nombreuses informations (Onisep, l’Etudiant, les centres d'informations et d'orientations, les centres d'information et de documentation jeunesse...). Le choix final appartient aux futurs étudiants, et non à un tiers. Même si l’orientions peut apparaître « bancale », soutenez-le, tout en restant bienveillant. Vous devez respecter son choix, mais en échange vous vous attendez à ce qu’il prenne ses responsabilités pour réussir, surtout pour les écoles payantes. Méfiez-vous par ailleurs des écoles qui vous garantissent mont et merveille une fois diplômé contre des années scolaires surfacturées. Essayer de vous renseigner un maximum en allant aux portes ouvertes des écoles et de rencontrer d’anciens étudiants.

 

Pour revenir en amont, le choix de l’orientation est tributaire des résultats scolaires, mais aussi des activités annexes, scolaire ou non (latin, club sportif, musique…) qui feront la différence. Avoir un excellent bulletin, même si cela aide, ne fait pas tout, les grandes écoles recrutent par concours, entretiens et dossier, plus l’élève aura un profil singulier, plus cela lui ouvrira des portes, principalement auprès des écoles prestigieuses. N’hésitez pas à l’encourager à multiplier les activités.

 

Alors que faire après le bac ?

 

Sans faire une liste exhaustive, j’aimerai revenir sur quartes formations les plus plébiscités

 

Les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) prisées mais peu d’élus.

Pour les élèves qui ont de bon résultat et qui ont les capacités d’intégrer ce type de formation, je leur conseille vivement. Outre la formation de haut niveau, et les possibilités d’obtenir les meilleures écoles, cela laisse encore deux ans de réflexion aux élèves. Ce temps supplémentaire, ainsi que les rencontres effectuées en prépa permettront de développer un projet professionnel plus cohérent. Certes ces formations demandent un engagement et un travail considérable, mais c’est certainement les meilleures formations post bac offrant les meilleurs débouchés.

 

Les formations bac plus deux, Diplôme universitaire de technologie (DUT) / Brevet de technicien supérieur (BTS).

 

Ces formations sont souvent choisies par les élèves, ou parents qui ambitionnent de valider rapidement un diplôme, soit pour rentrer par la suite sur le marché du travail (orientation vers un BTS), ou qui souhaite, par sécurité, garantir un diplôme (orientation vers un DUT), puis continuer par la suite. J’aurais tendance à dire que le BTS est plus professionnalisant que le DUT. Le DUT est une alternative aux classes préparatoires, préférant s’assurer d’abord l’obtention d’un diplôme professionnel. Les BTS sont préférés par les étudiants souhaitant exercer une activité professionnelle rapidement qui ont un projet professionnel plutôt bien défini, même si près d’un jeune sur deux envisage de poursuivre ces études par la suite. De façon générale, l’encadrement et le suivi offerts par ce type de cursus sont conséquent et garantissent un pourcentage de réussite élevé. 

 

Le secteur de la santé, un projet professionnel

Le projet professionnel joue un rôle particulièrement important dans l’inscription dans ce secteur, indépendamment des notes, et des activités. De nombreuses formations existent de bac + 1 à bac + 15, voire plus. Ces formations concentrent plus de 20% des étudiants et sont à privilégier pour ceux qui ont un réel projet professionnel.

 

L’université, une disparité de choix.

L’université même si elle est fortement décriée offre une variété de choix et un cursus de haut niveau gratuit, avec une moindre sélection, si l’étudiant souhaite se donner les moyens. Le « problème » est la quantité de travail personnel demandé et attendu par rapport à ce que celui-ci avait l’habitude de fournir. Dans l’ensemble les professeurs sont assez ouvert à la conversation, et l’échange, mais attendent des élèves une rigueur que beaucoup ne sont pas capable de fournir. A mon humble avis, c’est une des meilleures formations, il faut cependant être conscient qu’intégrer une faculté, malgré les apparences est loin d’être une sinécure. Le choix de la faculté se fait souvent par défaut, des « mauvais » résultats, expliquant aussi le pourquoi du grand nombre d’échec. 

 

Un dernier conseil pour conclure sur le choix de l’orientation. Vous connaissez certainement mieux que personne le comportement de votre enfant, mais sachez qu’une fois le bac en poche, certains ont une révélation, et deviennent d’excellent élève. Même si leur choix peut vous paraître aberrent, accompagner les de façon bienveillante et tout devrait bien se passer.

 

Cela va faire presque 10 ans que j’accompagne des élèves de tous niveaux et de tous âges, de l’adolescent entrant en classe de 6ème, à l’adulte de 50 ans qui reprend les études. J’ai eu plus d’une centaine d’élèves différents, avec des problématiques variées et je souhaitais partager ce retour d’expérience avec vous.

 

  • Le premier constat qui s’impose est qu’il est primordial qu’une relation de partenariat s’installe entre les parents, l’enfant et le professeur. Sans cette relation, aucun travail convenable ne peut être réalisé. J’ai eu le cas une fois où un parent n’avait aucune confiance vis-à-vis de mes compétences, il m’a été impossible de mener ma mission à bien et nous avons dû rapidement arrêter. Il en va de même pour la relation élève-professeur, l’étudiant doit obligatoirement se sentir « à l’aise » avec la personne qui lui donne des cours. C’est en ce sens que la première heure de cours devrait toujours être gratuite. S’il n’existe pas de complicité entre ces deux personnes, il est préférable d’arrêter. Enfin la relation parent-enfant est elle aussi primordiale, souvent les parents infantilisent, ou déresponsabilisent le jeune, ce qui à terme peut nuire à la relation familiale. Je responsabilise énormément mes étudiants, ils doivent assumer leur dire, ainsi qu’être conscient que seul le travail et l’effort pourra leur permettre d’avoir ce qu’il souhaite. Sans être dure avec eux, là n’est pas le but, j’essaye de leur faire comprendre la place prépondérante du travail Si vous faites appel à mes services, je me battrai pour vous et vos enfants, mais j’attends aussi que l’élève en face de même.

 

  • La relation parent enfant m’amène à mon deuxième point. J’entends souvent dire par les parents, notamment au début du suivi, que mon fils ou ma fille sont nuls en maths, tout comme eux à l’époque. Cette phrase est à éviter, cela va déresponsabiliser votre enfant, et finalement le conforter dans ses difficultés. Personne est intrinsèquement nul en mathématiques, il est possible que certains ont davantage de difficultés, mais celles-ci ne sont jamais irréversibles. Les difficultés sont d’ailleurs généralement liées à des événements exogènes ; professeurs de piètre qualités ou absents, point d’un chapitre non compris, absence de l’élève, problèmes familiaux… sont d’autant d’éléments pouvant expliquer une difficulté passagère mais qui est toujours récupérable par le travail.

 

  • Le troisième point que je veux souligner qui va en opposition à la croyance collective, il n’existe pas une méthode type qui permettra aux élèves de comprendre les mathématiques. Je m’adapte à chaque besoin, je connais très bien les programmes scolaires, ainsi que les jeunes, et j’essaye de m’ajuster au mieux à leur demande. Beaucoup d’empathie, de patience et de répétitions sont nécessaire pour comprendre les problèmes des élèves. La mise en avant par certains professeurs « d’une méthode révolutionnaire » prête à sourire. Être à l’écoute, s’investir aux maximum auprès des élèves et les pousser à la réussite en les valorisants et les encourageants sont la clé d’une future réussite. Faire que l’élève reprenne confiance en lui et en ses capacités est la base de mon travail. Une fois ces fondations installées il est plus facile de le faire progresser.

 

  • Cette réussite est mon quatrième point. Encore une fois je tiens à faire remarquer qu’il n’y a pas de miracle, ce n’est pas en deux cours que l’on devient bon en mathématiques. La progression se fait par palier et prend plusieurs mois. Les premiers signes d’amélioration apparaissent souvent au bout d’un mois ou deux, mais c’est seulement au bout de 4 - 5 mois qu’on constate une réelle différence. Si vous m’appelez au mois de mai pour le bac au mois de juin, j’essayerai de faire au mieux, mais je suis conscient que cela n’apportera pas une grande plus-value.

 

  • Comme je l’ai indiqué,  s’améliorer en mathématiques est long, il est préférable donc de faire appel à un enseignant dès qu’une difficulté se fait ressentir. Souvent les parents, ainsi que les élèves attendent le dernier moment pour rechercher un enseignant particulier (ce que je peux parfaitement comprendre). J’ai ainsi chaque année une petite dizaine de nouveau élève qui sont en classe de terminale et souhaite s’améliorer pour obtenir le bac. Il est dommageable de s’y prendre si tard, l’année de la terminale est une année clé, il aurait été profitable de commencer plus tôt. De nombreux élèves et parents préfèrent attendre pour diverses raisons, en espérant que le problème puisse se résoudre seul et choisissent un enseignement à domicile en dernier recours. Il est toujours préférable de s’y prendre en amont. J’ai eu le cas de nombreuse fois, mais pour ne citer qu’un des exemples les plus frappant, j’ai suivi deux élèves de la même classe qui avait les mêmes difficultés en première et la même moyenne, environ 7,5. J’ai débuté avec un en terminale, l’autre au début du second trimestre de première. Celui dont j’ai débuté le suivi en première a vu sa moyenne passée à plus de 14,5 et 18 au bac, alors que l’autre seulement à 12 avec un 12 au bac. Il me parait important de prendre le problème le plus tôt possible.

 

Enfin pour conclure à mon niveau, je pense qu’un enseignant, au-delà d’aimer sa matière, doit surtout aimer le travail avec les jeunes, faire preuve de patience et de compréhension. Ce n’est pas tant la connaissance mathématique qui va différencier un bon professeur d’un mauvais, mais plutôt comment il va faire partager sa discipline avec l’élève et comment il va faire que celui-ci reprenne confiance en lui. Au démarrage beaucoup de jeunes que j’ai suivi sont allergiques aux mathématiques, mais après deux à trois mois ils prennent du plaisir à apprendre et sont de plus en plus performants. C’est ce plaisir que je cherche à donner aux jeunes, car une fois qu’on a cette envie tout devient plus facile.

 

 

 

Il est facile de trouver de nombreuses sources d’informations cependant il est souvent compliqué de trouver les bonnes. Voilà quelques adresses que j’apprécie particulièrement pour leur cours de bonnes qualités.

 

Sites internet

 

http://www.maxicours.com/

Site qui donne des cours en ligne. L’inscription est gratuite et vous permet d’accéder à des fiches cours qui sont réellement bien faites. Par contre étant une société commerciale ceux-ci vous proposent souvent de prendre des cours en ligne, méfiez-vous.

 

http://www.cmath.fr/

Des cours de maths expliqués du primaire jusqu’à la terminale. Les cours sont aussi expliqués par vidéo et complétés par des exercices. Quelques manques en termes d’explication.

 

 

On ne devient pas bon en math du jour au lendemain et désolé de briser vos rêves mais malheureusement « la bosse des maths » n’existe pas.

 

Cependant il est facile de progresser en maths si on a les bonnes méthodes et qu’on est rigoureux.

 

 A la différence d’autre matière, avec les maths soit tout est bon ou tout est faux. Une fois qu’on a compris il est facile d’avoir toujours tout bon. J’ai pu ainsi voir des élèves progresser de 8 moyenne à plus de 18.

 

Pour cela il n’y a pas de miracle il faut :

 

 

C’est une question qui m’est souvent posée, à savoir comment ce fait-il qu’il existe une si grande différence de prix entre les différents enseignants. 

 

Tout d’abord il va falloir distinguer plusieurs cas de figure :

  •         Les professeurs non déclarés ou payés « au black » qui facturent généralement entre 15€ et 25€ de l’heure. Ce sont le plus souvent des étudiants, personnes retraitées, ou toutes autres personnes qui cherchent un complément de salaire. Pour la plupart ce ne sont pas des professionnels de l’éducation et vous ne bénéficiez pas d’un abattement fiscal.  Par ailleurs ils ne payent pas d’impôts, ne facturent pas leurs heures de cours et ne sont pas assurés pour l’exercice de ce métier.